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Nos ancêtres les Dieux
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29 décembre 2005

L'âge du sphinx #3 - en jeu une révolution !

sphinx1

L'erreur, évidemment, serait de croire que l'opposition entre d'un côté West, Schoch, Hancock, Bauval, et de l'autre les historiens "orthodoxes" à propos de l'âge du Sphinx n'est somme toute qu'une querelle d'experts, une tempête dans le minuscule verre d'eau de l'égyptologie. Il n'en est rien. Si elles sont exactes, et nous avons vu qu'il y a tout lieu de penser qu'elles le sont, les révélations de West et Schoch constituent sans l'ombre d'un doute la découverte scientifique la plus renversante, la plus fondamentale, la plus révolutionnaire faite depuis la théorie de la relativité d'Einstein !

Il faut comprendre les pauvres égyptologues orthodoxes. Ils n'ont vraiment pas un métier facile, obligés qu'ils sont de marcher toute leur carrière durant sur le fil qu'ils ont eux-mêmes tendu. C'est qu'en dehors de leurs intuitions et de leurs croyances, leur "argumentaire" est pour le moins simpliste et minimal :
"Ce sont les Egyptiens qui ont construit les pyramides parce que ce sont les Egyptiens qui ont construit les pyramides."
"Ce sont les Egyptiens qui ont construit le Sphinx parce que ce sont les Egyptiens qui ont construit le Sphinx."
Et ainsi de suite.

Ils ont leur théorie humaniste : oui, de petits paysans du début de l'âge du Bronze ont parfaitement pu construire cette grande pyramide dont les plans continuent à donner le tournis à nos plus brillants savants du XXIe siècle, mettons-nous donc tous à genoux mes frères devant le miracle de l'immensité du génie humain. On en conviendra aisément : une telle théorie basée uniquement sur la foi n'est pas facile à défendre. Surtout face aux nouvelles découvertes, aux nouveaux éléments démontrant chaque jour un peu plus que le point de vue officiel est impossible, illogique, incohérent. Les égyptologues traditionnels sont en fait aujourd'hui comme ces petits enfants à qui on offre une planche avec des formes trouées à l'intérieur, et qui doivent essayer de faire rentrer le rond dans le rond, le carré dans le carré, etc. Sauf qu'en essayant de faire rentrer les nouveaux éléments coûte que coûte dans leur théorie qui est juste parce qu'elle est juste, ils sont de plus en plus dans la position de l'enfant énervé par son jeu qui essaie de faire entrer de force son triangle dans la forme ronde. Pour tenir leur théorie, ils sont de plus en plus obligés de faire le grand écart. Mais ils tiennent. Dos au mur. Coûte que coûte. Parce qu'un pas, un seul, en arrière, aurait des conséquences PHENOMENALES.

Expliquons-nous donc un peu. Il n'est pas question de hausser les épaules en disant : "Oui, le sphinx a plusieurs millénaires de plus que prévu, et alors ?" Et alors c'est la révolution ! Quelles sont diable les implications d'une telle découverte ? Elles sont simples et terribles. Le Docteur Robert Schoch a donc scientifiquement daté le Sphinx d'au minimum 5.000 avant J.C. (au lieu de 2.500 dans la version officielle). Pour diverses raisons sur lesquelles nous reviendrons plus tard, West, Hancock et Bauval (il s'agit de 5.000 av J.C. au minimum !) avancent la date de -10.500. C'est-à-dire en pleine Préhistoire !!! A partir de là, il y a un fait sur lequel "orthodoxes" et "hérétiques" ne peuvent que s'entendre : les Egyptiens de la Préhistoire, ceux qui vivaient en
-10.500, N'ONT PAS PU construire le sphinx. Parce qu'ils n'avaient pas le niveau de développement nécessaire.

Donc si les Egyptiens de la Préhistoire n'ont pas construit le Sphinx, un autre peuple l'a fait. Un peuple qui de surcroît, en pleine Préhistoire, jouissait d'un niveau technique élevé. Et cette simple affirmation a deux conséquences monumentales :

1- Elle remet en cause toute l'histoire de l'humanité en affirmant qu'une civilisation avancée a vécu sur Terre dans un passé très lointain (une civilisation qui, pour une raison que nous allons essayer de déterminer, aurait donc été rayée de la surface de la Terre sans laisser de traces - du moins en l'état actuel de nos connaissances, selon la formule consacrée- mais qui aurait légué une partie de son savoir aux peuples primitifs d'Egypte, et peut-être d'autres endroits du monde)

2- Elle donne un gigantesque coup de hache dans ce qui est véritablement la vache sacrée de la science moderne, le Darwinisme, en montrant que l'évolution de la race humaine n'a pas été lente, continue et régulière comme cette terrible théorie l'affirme, mais que l'évolution peut à la fois connaître des périodes de montée et de descente.

Pour ce qui est de l'absence de traces de cette civilisation mystérieuse, il y a d'ailleurs des choses à dire. Cela fait des millénaires, depuis l'Atlantide de Platon en fait, que des gens plus ou moins sérieux parlent de civilisations disparues. Et depuis tout ce temps, les historiens orthodoxes ont toujours eu beau jeu de dire : mais si une civilisation avancée a existé sur Terre, comment se fait-il que l'on en ait pas retrouvé de trace ? L'argument semble imparable. En réalité il ne l'est pas. Il peut être facilement contredit par le raisonnement que tient par exemple Graham Hancock dans son séminal "L'Empreinte des Dieux", un ouvrage qui dans un monde parfait serait étudié dans tous les lycées de la planète : jusqu'en 1838, aucun os de dinosaure n'avait jamais été découvert. Ces os existaient pourtant bien à la surface de la Terre. Simplement, personne ne les avait découverts, principalement d'ailleurs parce qu'on ne les cherchait pas : il faut bien comprendre, même si c'est difficile à concevoir aujourd'hui, qu'à l'époque personne ne savait que des dinosaures avaient vécu sur Terre il y a des millions d'années. Et ce donc jusqu'à ce que quelqu'un découvre un premier os géant fossilisé. A partir de là, si le raisonnement des historiens avaient été le même que celui des égyptologues d'aujourd'hui, ils auraient dit à peu près quelque chose comme ceci : "Ah oui, vous nous dites que des animaux géants ont vécu sur Terre il y a des millions d'années, mais alors comment se fait-il qu'on n'en ai jamais retrouvé aucune trace ?" Il n'empêche que certains scientifiques intrépides se sont dits qu'ils n'avaient peut-être effectivement qu'un seul os, mais que cet os existait bel et bien et qu'il venait donc d'un animal réel. Ils ont donc commencé à chercher d'autres os de dinosaures, et ils ont finalement tellement bien réussi qu'aujourd'hui, les musées de sciences naturelles sont remplis de squelettes entiers de stégosaures ou de diplodocus.

Employer comme argument que l'on n'en a pas retrouvé de traces pour réfuter la possibilité d'une civilisation avancée ayant vécu dans le passé ne tient donc pas la route (d'autant que d'autres traces, comme nous le verrons bientôt, il en existe quand même quelques autres à Abydos ou Tiahuanaco par exemple).

On comprend donc pourquoi les égyptologues réfutent en bloc les thèses de Schoch et West parce qu'elles impliquent bel et bien une réécriture COMPLETE de l'histoire de l'humanité. Et parce qu'elles font exploser les petites réputations de tous ces professeurs d'égyptologie si bien habillés. Les pauvres...

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